27 octobre 2014

27 octobre 2014

Ecig et sevrage tabagique : une question qui divise

Les débats autour de la cigarette électronique ne divisent pas que les scientifiques. Mais en tout cas, ce ne sont pas les dirigeants qui sont divisés (on voit bien une certaine harmonie dans leurs positions à ce sujet.). Mais la scission s’observe également entre les citoyens, qu’ils soient vapoteurs, fumeurs ou aucun des deux. Le contexte de fleurissement de la cigarette électronique Montpellier n’échappe pas à ce constat. Dans cette réflexion, parfois à cause de conflit d’intérêt, parfois en raison d’entêtement dû pour la plupart à la dépendance, certains principes traditionnels (non sans faille) viennent aujourd’hui être constamment remis en cause.



Les risques sanitaires

L’un des principes traditionnels de la société consiste à réduire les risques tant qu’on ne peut pas les éliminer. Aucun pays au monde ne peut éviter qu’il y ait des accidents de voiture. Il y en a toujours mais les autorités publiques prennent des mesures pour réduire les risques d’accidents mortels sur la route. Ces mesures se traduisent par les limitations de vitesse, l’interdiction de téléphoner au volant, etc.
Pourtant, on remet en cause le principe de réduction des risques en mettant le doute par exemple l’efficacité de ces mesures pour la réduction de la mortalité routière. On n’hésite pas à mettre en avant des statistiques prouvant que malgré les mesures, le nombre d’accidents routiers ne baisse pas.

De la même manière, jusque-là il y a encore des zones d’ombre sur la cigarette électronique. Mais au moins, on sait qu’elle est de loin moins dangereuse que la cigarette traditionnelle. Les risques sont moindres. On remet en cause cette idée en affirmant notamment que moindres risques ne signifient pas absence de risques. On évoque notamment la possibilité (des hypothèses en cours de vérification en fait) d’existence de substances dangereusement nocives à long terme. Les vapoteurs comme les détracteurs de l’Ecig ont tous une part de vérité. Mais ces remises en cause nous rappellent combien nos connaissances sont limitées.





Le sevrage, trop délicat pour une méthode pleine de doutes

Il ne s’agit pas de devenir paranoïaque, mais d’être prudent. De nombreux vapoteurs témoignent que la cigarette électronique les aurait aidés à arrêter de fumer. La cigarette électronique Montpellier ne fleurit pas par hasard  sachant que ces témoignages se concordent en Europe.

Néanmoins, aucune étude scientifique ne vient jusque-là, appuyer les dires de ces vapoteurs. Ils ne disent sûrement pas des bêtises car la concordance de leur témoignage prouve leur crédibilité. Mais là on où peut mettre un doute, c’est sur le lien de causalité entre le vapotage et le sevrage tabagique. On ne saurait tout de même pas perdre de vue d’autres témoignages, parfois occultés dans les forums, qui affirment que l’e-cigarette  incite au tabac.

Nombreux sont notamment les jeunes qui commencent par le vapotage avant de passer au tabac. Là où le bas blesse, c’est que la dépendance se crée plus facilement avec la cigarette électronique. Puisque bon nombre de composants de l’e-cigarette restent encore à l’étude, on ne peut que supposer (avec grande réserve) que certains de ses composants créeraient un nouvel état addictif plus fort et, créant une sensation de plaisir plus forte, pousseraient les vapoteurs à tourner complètement le dos à la cigarette traditionnelle. Mais rien n’est sûr. Ce ne sera qu’en 2016 que les premiers résultats crédibles nous parviendront.

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